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L'approche chamanique amérindienne

"Il parait qu'autrefois nous étions civilisés et instruits... Nous savions parler aux arbres et à toutes les plantes, au peuple ailé, au quadrupèdes, aux êtres rampants, aux mammifères et au peuple des poissons. De plus nous étions capables de communiquer entre nous ... Nous formions un seul et même esprit. C'est ce que l'on appelle être civilisé, ou instruit. Et puis nous nous sommes éloignés de cette connaissance pour devenir ce que nous sommes..."

Black Elk - Héhaka Sapa
Sioux Lakota de la tribu Oglala1863 - 1950


 

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La vision chamanique

La vision chamanique part du principe que tout ce qui existe est vivant, pas uniquement au sens organique du terme mais en terme d'esprit. Toute les choses qui existent sur terre sont animé par la même énergie, la même présence, celle du Grand Esprit : Tunkashila. 

Il a différent noms à travers le monde, suivant les traditions, les cultures et les religions, mais chacun à sa manière parle d'une origine identique, la Source. Pour les amérindiens, la source est wakan, c'est à dire sacré, ils l'appelle Wakan Tanka, le Grand Mystère ou comme vu précédemment Tunkashila.

Tout ce qui est sur Terre est donc animé par l'esprit de Tunkashila, les pierres, les plantes, les rivières, les montagnes, le soleil, la lune, les animaux...TOUT. 

Et nous, les humains, ne sommes que les gardiens des différents règnes, nous ne sommes pas au dessus.

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Les cérémonies...le respect du sacré

Dans toutes les visions Chamanique autour du monde l'aspect cérémoniel ou rituel prend une grande de place. Mais il faut bien faire la distinction entre ce qui est vu par les yeux physique et ce qui est vu par l'oeil du coeur, "Ante Ichta" comme le dise les Lakotas. Les cérémonies avec leurs costumes, leurs danses et leurs chants sont une manière d'évoquer et d'invoquer le monde invisible. Et ce en toute humilité et dans le respect du sacré.

Dans cette approche du sacré, chacun a sa propre façon de faire, qui lui correspond, sincèrement.

Il ne faut pas utiliser, par exemple, un tambour parce que c'est comme ça qu'il faut faire , mais le faire parce que ça nous parle, ça résonne au fond de nous et qu'il y a un lien réel avec le tambour. Sinon ce ne sera qu'un outil pour faire du bruit...

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